Prévention

Publié le 05 décembre 2024, mis à jour le 05 décembre 2024

Le cancer de la prostate, une fatalité ?

Article du Dr. Perrot, Président du Comité Scientifique de la Cavimac

Chiffres Clés : 25% des cancers masculins, 60 000 nouveaux cas par an en France, 91% de survie à 5 ans.

Le cancer de la prostate, une fatalité ?

  • Non, le cancer de la prostate n'est pas une fatalité, bien qu’il soit l'un des cancers les plus fréquents chez les hommes.

    Contrairement à ce qui peut être dit ou écrit et malgré l’absence de prévention absolue possible, chacun peut agir tant au niveau de sa survenue (prévention primaire) que de son dépistage (prévention secondaire).

Que dit la science sur ses causes ?

  • Le cancer de la prostate est une maladie multifactorielle. Nous n’en connaissions pas encore toutes les causes exactes, mais nous savons qu’une série de facteurs génétiques, environnementaux et hormonaux comme la testostérone sont impliqués dans son apparition et son développement.

Que dois-je faire pour réduire mes risques ?

  • Autant je ne pourrai pas agir sur les surrisques, liés à l’âge après 50 ans, liés à mes antécédents familiaux si mon père ou mon frère sont porteurs de ce cancer et enfin liés à mes origines ethniques si je suis d’origine africaine, autant je peux choisir mon style de vie, de me faire suivre par mon médecin traitant, et de me faire dépister. 

    En effet, une prise en charge précoce et des choix de vie sains peuvent jouer un rôle important dans la prévention et le traitement de cette maladie :

    • En premier lieu, il est conseillé d’avoir une alimentation équilibrée, riche en fruits et en légumes, et faible en graisses animales, ce qui pourrait avoir un effet protecteur.
    • L’exercice physique adapté à l’âge peut aussi réduire les risques de cancer et améliorer la santé globale.
    • Enfin, à partir de 50 ans, ou plus tôt pour ceux ayant des antécédents familiaux, il est recommandé de discuter avec son médecin de la nécessité d'effectuer des examens de dépistage réguliers, tels que le dosage du PSA (antigène spécifique de la prostate).

Que se passera-t-il pour moi en cas de dépistage positif ?

  • La prise en charge d’un cancer de la prostate diagnostiqué peut aller du « rien au tout ».

    Comme ce cancer se développe souvent lentement, dans de nombreux cas, il peut être simplement surveillé sans intervention immédiate, surtout si les symptômes, comme le besoin fréquent d’uriner, les fuites urinaires ou encore les infections urinaires, sont absents.

    Cependant, des traitements comme la chirurgie, la radiothérapie, et l'hormonothérapie sont disponibles pour traiter les formes plus agressives.

Conclusion :

  • Il est possible de vivre avec cette maladie ou de la prévenir. La clé réside dans l'information, le suivi médical et l'adoption de comportements sains.

    Nous vous encourageons à en discuter avec votre médecin traitant !

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